 La Transhumance
Pour obtenir une production de miel,
il faut que les abeilles soient très nombreuses dans les
ruches.
La ponte de la reine dans une colonie est en relation
directe avec l’apport en nourriture (nectar et
pollen).
Pour récolter un miel de cru (sapin ou acacia), il est
nécessaire d’avoir une concentration importante à
proximité immédiate des ruches.
Dans un premier temps, mes ruches de montagne ou forêt
ont besoin de se renforcer. Pour cela, elles sont
déposées près des cultures de colza, champs de
pissenlits et vergers fruitiers (La production de miel
n’est pas le but principal).
Les ruches doivent être prêtes à produire le miel
d’acacia qui fait l’objet de la seconde
transhumance.
Les acacias ont une floraison très courte, environ 10
jours, début juin.
Cette transhumance demande des ruches très populeuses à
l’inverse de la première, composée de ruches
faibles. La troisième transhumance se fera en direction
du massif montagneux pour la production du miel de sapin.
La préparation de la ruche pour le transport (pour
éviter étouffement, le toit est enlevé, le couvre
cadre est remplacé par un grillage.)
Pour la 2ème et la 3ème
transhumance, les récoltes sont effectuées avant le
départ. Les hausses pleines sont remplacées par des
vides.
Les transports ont lieu soit :
Pour ma part, je préfère le matin
très tôt (l’inconvénient étant une panne
éventuelle, si le transport se fait le soir, la nuit
peut permettre le dépannage.)
Le professionnel transhume avec un
camion, moi avec une remorque et un C15 (capacité 12
ruches).
Un filet à mailles extrafines est
prêt dans la voiture en cas de panne. On le pose sur la
remorque, il évitera les perturbations causées par les
sorties intempestives des abeilles.
 Haut de Page
L'Essaimage
 |
Au mois de mai, les
populations deviennent très importantes dans les
ruches. L’abondance des sources de
nourriture permet la division naturelle des
colonies. |
Pour diverses raisons, un essaim part
de la ruche :
manque de place (les hausses
sont posées trop tard)
la reine est trop âgée pour
gouverner une importante colonie
à cette époque de
l’année, la météo est assez capricieuse,
quelques pluies désorganisent le butinage (trop
de monde dans la ruche)
| |
Par
une belle après midi, l’essaim sort et se
pose à proximité du rucher. L’apiculteur
le récupère et l’installe dans une
nouvelle ruche (quand tout va bien) |
|
 |
Haut de page
La Visite de Printemps
Cette intervention a pour but de
contrôler l’état des colonies.
Nous visitons entièrement les ruches.
Les cadres anciens sont remplacés par des cadres
gaufrés à construire (en moyenne 2 cadres par ruche, ce
qui permet de ne pas avoir de cadre de corps de ruche de
plus de 5 ans)
Le nettoyage des planchers par grattage et passage au
chalumeau (pour éviter les perturbations, je prépare un
plancher qui remplace celui qui est à nettoyer)
Après grattage et brûlage, il servira pour la prochaine
ruche.
Le froid est toujours possible, il faut faire attention
aux provisions.
Haut de
Page
La
Récolte
Quand les cadres de hausses sont
fermés (operculés) la récolte peut commencer. Ma
méthode consiste à glisser entre la ruche et la hausse
un plateau équipé d’un chasse abeille (petit
ustensile qui permet aux abeilles de descendre dans le
corps de la ruche mais pas de possibilité de remonter).
Le lendemain, il ne reste plus ou
très peu d’abeilles dans la hausse. Cette méthode
évite l’emploi de la fumée pour chasser les
abeilles. L’inconvénient est une manipulation
supplémentaire et il est préférable de travailler à
deux pour poser le chasse abeille.
D’autre part, la pose du plateau
chasse abeille doit être faite avec soin. Si un accès
extérieur est possible, la hausse sera pillée par les
abeilles voisines.
Les hausses seront stockées à la
miellerie
Haut de page
|
